« Lorsque la dernière rivière d’or sera retirée de la terre, elle tombera en poussière. » Cette maxime connue de la réalisatrice mongole, établie en Allemagne, est à l’origine de ce film.
La chanson : Les rivières d’or, composée pour le film aurait pu être une chanson traditionnelle mongole. La fiction rejoint la réalité lorsque, au cours d’un repérage, un nomade raconte à l’équipe son histoire qui est aussi celle du film : plus de 20 % du sol de la Mongolie est voué à l’exploitation minière, en grande partie via des licences accordées à des compagnies minières internationales.
391 lacs, 344 rivières et 760 sources ont été asséchés et la plupart empoisonnés. Le mode de vie
ancestral nomade est plus que menacé. Amra, un garçon de 12 ans d’une des dernières familles
nomades va reprendre le combat de son père contre ces sociétés minières internationales qui
recherchent de l’or dans les steppes de Mongolie.
Les racines du monde, quatrième film de Byambasuren Davaa, sélectionné en 2020 à la Berlinale, section Génération, vient après Le chameau qui pleure, Le chien jaune de Mongolie, Les deux chevaux de Gengis Khan sélectionnés aussi dans de nombreux festivals internationaux.