De nos jours, Kazakhstan. Elle, Saltanat, plus belle qu’un coquelicot dans un
champ de blé, lit. Lui, Kuandyk, son ami d’enfance
deviendra dans cette aventure son preux chevalier ; il
dessine, admire la peinture…
Leurs références littéraires et picturales sont
les références du réalisateur : Camus, Stendhal,
Shakespeare, les impressionnistes, les expressionnistes, Jean-Paul Belmondo…
La vie va les déraciner de leur campagne sauvage et lumineuse vers la ville
sauvage et sombre… Ils pourraient fuir, mais leur aspiration reste celle de trouver
une place, dans la tendre indifférence du monde…
La mise en scène pourrait nous enfermer aussi dans de magnifiques cadres
composés comme des tableaux et nous assigner à la contemplation… mais non,
Adilkhan Yerzhanov y détermine la place de ses personnages et la narration y
puise sa force.
Ce film nous
révèle la puissance de l’art qui donne de la force à nos combats et du sens à nos
vies et nous incite donc à découvrir les autres films de ce jeune réalisateur
kazakh qui connaît tant de la France !