Tout en recréant l’atmosphère oppressante de
l’époque (1986 au Chili, dictature du général
Pinochet), le cinéaste délaisse quelque peu les
aspects les plus politiques du roman éponyme
de Pedro Lemebel (2001) pour se concentrer
sur la chronique intime de la relation ambigüe
entre les deux protagonistes, préférant mettre
l’accent sur leur humanité plus que sur leur
militantisme.
De plus, le film est porté par la performance
époustouflante d’Alfredo Castro, acteur chilien à
découvrir ou à retrouver, pour celles et ceux qui ont pu le voir déjà dans plusieurs
films de son compatriote Pedro Larraín (Tony Manero, 2008 ; Santiago 73, post
mortem, 2010 ; No, 2012 ; El Club, 2015 ; Neruda, 2016).
Un des films « coup de cœur » des rencontres... à la campagne, découvert sur le
festival Cinélatino.