LE PETIT PRINCE A DIT

Réalisateur : Christine Pascal
Durée : 1H46
College au cinema 6e 5e
2e trimestre
Distribution : Sortie en salle
Version : VF
Public : Tout public
Genre : Drame
Nationalité : France
Année de production : 1992
Synopsis
Violette, une petite fille de 10 ans, ronde et un peu maladroite, partage sa vie entre ses deux parents séparés. Son père, Adam, ne pratique plus la médecine qu’en chercheur, et Mélanie, sa mère, est comédienne.
Violette passe donc une semaine avec Mélanie qui, inquiète de certains troubles de l’enfant, prend d’urgence rendez-vous chez un ami spécialiste. Devant partir pour son travail, elle demande à Adam de l’y emmener. À contrecœur, il accepte, persuadé que les maladresses de sa fille sont plutôt à mettre sur le compte de son inattention que sur celui de prétendus malaises.
Une scanographie révèle une tumeur au cerveau, étendue et inopérable. Adam, qui a assisté à l’examen en catimini, cède à une impulsion, et, l’interrompant brusquement, s’enfuit avec sa fille. Après un premier moment d’errance, ils décident de rejoindre Mélanie qui répète une pièce en Italie. Adam fait passer la frontière clandestinement à Violette. Ils arrivent à Milan et se glissent en cachette dans le théâtre où travaille Mélanie. Pendant la répétition, on appelle la comédienne au téléphone. Quand elle revient sur le plateau, elle manifeste un trouble et une émotion que la petite fille comprend tout de suite. Violette s’enfuit, son père la rattrape.
Nouvelle errance, autre malaise de Violette qui demande quand elle va mourir. Le père explique à l’enfant le mal dont elle souffre et son évolution. Ils décident d’aller dans la maison familiale en France et d’appeler Mélanie à qui Violette souhaite pourtant cacher son état. En fait, la mère les y a précédés, accompagnée par Lucie, la nouvelle compagne d’Adam. Les relations idylliques entre les parents et Violette se gâtent du fait de la présence de Lucie qui finit par quitter les lieux.
Réunis autour de leur fille, Adam et Mélanie la regardent s’endormir. Le spectateur, lui, voit cette image passer au noir et blanc du souvenir, puis au blanc de la mort.