« Elles étaient une vision fugace dans la nuit. On
m’a dit que l’une d’entre elles était venue à pied
de Gaza. Dans ma tête, je l’ai appelée La belle
de Gaza » Yolande Zauberman, une des voix
les plus singulières du cinéma documentaire
français.
La cinéaste se lance à la recherche de
l’insaisissable « Belle » dans une quête
hypnotique et entêtante. Elle filme des
rencontres nocturnes. Taline, Abouana, Israela,
Nadine, Daniel, Nathalie, toutes sont des
femmes trans avec qui elle échange dans les
rues sombres de Tel Aviv, traçant le portrait de
ces existences en quête de liberté entre Israël
et Palestine.
À travers ces portraits intimes, le film aborde des questions sociales et politiques
tout en préservant la dignité et l’intégrité de ses personnages.
« Film coup de poing, film coup de cœur, tout aussi intrigant et ensorcelant que son
titre, La belle de Gaza clôt magnifiquement une trilogie, dont les deux premiers
volets étaient Would you have sex with an arab ? (2012) et M (2019) ». Utopia