Pour sa cinquième réalisation, dans un film qui
se veut une étude sociologique, Kinuyo Tanaka
s’attache à décrire les conséquences d’une loi
toute récente abolissant les maisons closes.
Elle suit le parcours de Kuniko, ex-prostituée
dont les tentatives de réinsertion sont l’occasion
d’épisodes dans des milieux différents avec un
constat sans appel : dès que son passé ressurgit,
elle est perçue comme une menace et devient
l’objet de suspicion, voire de haine…
Un film assez sombre, mais pourtant dynamique
et malgré tout porteur d’espoir, d’une formidable
vitalité et d’une réjouissante inventivité.